La bouffe #1
A la demande de Fred, un petit post sur mes habitudes culinaires et sur la gastronomie québécoise et nord-américaine en général. En gros, voici à quoi ressemble la bouffe icitte (le mot bouffe fait partie du registre courant québécois, et il est même utilisé dans le slogan du Monoprix local).
Première expérience au fast food "La Belle Province". Des prix affichés défiant toutes concurrence nous ont attirés dans ce restaurant made in Québec. Au menu, hot dog à 1 dollar et burger à 2 ou 3 dollars...J'y suis jamais retourné. Pourquoi? Regardez la trombine du burger...
Ici un burger s'appelle un hambourgeois et est généralement servi all-dressed, ce qui signifie "garni avec la totale, soit oignon doux, ketchup, et du relish (sorte de confiture de cornichons)". Bref, ici il ne faut surtout pas chercher à comprendre la logique des anglicismes et francicismes, et ne surtout pas rentrer dans ce débat avec un Québécois. En tout cas, on est tous d'accord pour dire que la Belle Province c'est dégueu.
Continuons avec les burgers. Voici mon premier burger américain, mangé dans un pub à New York. Beau morceau de viande (10 onces, soit un peu moins de 300g), cheddar, ognons, tomate. La sauce est à mettre soit même, et est même optionnelle vu le goût de la viande.
Expérience satisfaisante mais qui m'a laissé un goût amer quand on voit ce qu'il m'a fait rater. Dormant dans un hôtel à l'extérieur de NY, j'avais préféré manger en ville au cas où. Malheureusement je n'avais pas prévu que l'hôtel abriterait un bar sportif, avec des burgers...pour les sportifs. Voici le Miami Mike's Sports Zone Double Team Burger: deux steaks de 10 oz chacun, bacon, fromage, champignons, chili et oignons.
Passons maintenant à la spécialité québécoise par excellence: la poutine. Frites, sauce gravy (brune) et fromage en crottes qui fait "cuic cuic" sous la dent. Ma première fois, c'était chez Ashton, fast food québécois (spécifique à la ville de Québec cette fois). Déception car malgré les pommes de terre de l'île d'Orléans, le goût était assez fade, et j'aurais préféré des frites bien croustillantes.
Après avoir goûté la poutine du spécialiste québécois, on s'en est allé voir du côté du champion montréalais: la Banquise. Ouvert 24h/24h, le restaurant propose une vingtaine de poutines accommodées différemment. Ci-dessous une poutine normale et une grande poutine Elvis (viande hachée, poivrons et champignons en plus des ingrédients de bases). Délicieux et bien bourratif! Prêt...feu...partez!
Après toutes ces expériences culinaires au combien raffinées et légères, rien ne valait mieux qu'un bon retour aux sources, histoire de manger un peu plus sainement.
Choucroute et flammakuecha chez un des quatre "Trois Brasseurs" de Montréal.
To be continued...